A tous ceux qui ne l’ont pas encore compris, nous changeons très prochainement d’appartement (le 1er septembre). Sans vouloir s’éterniser, nous avons rencontré pas mal de difficultés dans celui que nous occupons actuellement. Au milieu de tout ce stress, généré par les visites, les doutes, nous avons décidé de nous abandonner le temps d’un week-end et de visiter notre premier Musée à Montréal: le Musée des Beaux Arts qui accueillait l’exposition Chihuly.
Comment vous décrire l’exposition de manière simple, réaliste, sans utiliser d’allusions féériques. Si nous vous expliquons que l’exposition est l’œuvre d’un artiste souffleur de verre nous risquons de vous perdre dans le stéréotype vénitien, bien trop connu. Et, si nous vous parlons de formes, de couleurs, de lumières, de reflets, de démesures et de voyages, ce n’est pas encore assez fort pour vous décrire ce que nous avons vu.
Mais comment avons nous eu envie de visiter un musée en plein été !!?? Il faut vous avouer qu’une sculpture de plusieurs mètres de diamètre, formée d’une multitude de tubes de verre difformes aux couleurs chaudes du soleil, ça laisse perplexe !
Cette aventure commence au milieu de fleurs géantes et de roseaux bleuâtres, la démesure de la sculpture nous laisse sans voix, et nous ne sommes qu’à l’entrée! Pourtant le ton est donné.
Quelques pas plus loin nous entrons dans une salle aux couleurs du soleil. Des matelas au sol nous invitent à nous allonger pour contempler le plafond de verre où sont posés divers objets aux couleurs bariolées. Durant quelques minutes c’est l’évasion, des fleurs, des coquillages, des poissons, des formes bariolées nous transportent aux tréfonds de notre imagination. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il faut déjà nous rendre vers la seconde pièce.
Devant nous se dressent 5 sculptures, pendues comme des lustres elles nous offrent une impression de légèreté. Grappe de raisins ? Soleil ? Trace de fumée ? Les interprétations peuvent être nombreuses! Pour ma part j’ai eu l’impression, l’espace d’un instant, de me retrouver face à 5 géants!
Une porte entrouverte nous appelle et la salle suivante se découvre. Devant nous, un immense panier remplis de fruit. Ou bien est-ce des légumes ? C’est surement la sculpture la plus démesurée de l’exposition. La discordance des formes est atténuée par les couleurs qu’elles revêtent. Et c’est grâce à cela que l’on arrive, si l’on s’y prête à distinguer une pastèque, un œuf d’autruche, une salade ou des Zlabias immenses !
La salle suivante nous emmène sur l’eau, à nos côtés deux barques pleine de sphère pour la première, et de tiges psychédélique pour la seconde. Une fois de plus, la pléthore de couleur est une invitation pour les yeux ! Bercés par les 2 barques, on oublierait presque l’anarchisme de leurs contenus. C’est un voyage reposant, où toutes ces planètes voyagent vers un endroit inconnu.
La fin de l’exposition approche, nous traversons une salle remplie de « roseaux néons » difformes. L’artiste nous explique d’ailleurs qu’il a toujours était fasciné par les enseignes lumineuses des commerces, mais pourquoi écrire quelque choses avec des néons, quand on peut tout simplement créer du rêve ?
Pour finir notre aventure, nous avons pu admirer les dernières œuvres de l’artiste (des vases bicolores) avant de nous diriger vers l’exposition permanente du musée. L’édifice est tout simplement immense, l’exposition Chihuly nous aura tout de même occupés près d’une heure, la suite plus d’une heure et demie. Et nous n’avons pas fait le tour complet !! Je vous laisse parcourir les quelques photos prisent lors de la suite de notre visite (exposition autochtone, Egyptienne, romaine, contemporaine).
–> Voir la galerie <– ==> En cours de refonte
Un après-midi bien mouvementé, 3h00 de visite et une bonne glace pour se donner le courage de rentrer à la maison ! 😉
Prochain article ? Les mosaïcultures du jardin botanique !
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